Introduction
Bernard Mulaire, dans Gabrielle Roy, et al., Chapeau bas Réminiscences de la vie théâtrale et musicale du Manitoba français, Saint-Boniface (Manitoba), Les Éditions du Blé (Les Cahiers de la Société historique de Saint-Boniface 2), 1980, volume I (153 pages), p. 17 à 45.
imprimer[Note de lauteur (2009) : Le texte suivant a été révisé un peu sur le plan linguistique en 2009. De plus, des sous-titres lui furent ajoutés. Cette «Introduction» est problématique parce quelle cherchait à brosser un survol chronologique et une mise en contexte de la matière couverte par les témoignages disparates contenus dans les deux volumes que constitue Chapeau bas. Rassemblés par Lionel Dorge pour la SHSB, ces témoignages ont dabord été livrés sous forme de causeries et de conférences, ainsi que darticles publiés localement et dinterviews, le tout réalisé entre 1936 et 1974. Le lecteur devra donc shabituer à la répétition du nom des auteurs du vol. I (Marius Benoist, Armand LaFlèche, Alexandre Larivière, Maurice Prudhomme, Gabrielle Roy et Jean-Joseph Trudel) et ceux du vol. II (Marius Benoist, Pauline Boutal, Martial Caron et Roland Mahé). Le deuxième volume est paru en 1975.]
Avant-propos
L'idée de consacrer un cahier à la vie théâtrale et musicale du Manitoba français date de 1972, alors que le Cercle Molière de Saint-Boniface se préparait à marquer, trois ans plus tard, le 50e anniversaire de sa fondation. L'événement révélait à plusieurs que le Cercle Molière est la plus ancienne troupe de théâtre du Canada qui soit toujours active, tant du côté français que du côté anglais, tant parmi les amateurs que les professionnels.
Quelques-uns des témoignages réunis dans le présent ouvrage furent publiés antérieurement. C'est le cas des textes d'Alexandre LaRivière, de Maurice Prud'homme et de Jean-Joseph Trudel. Dans le but d'éliminer les répétitions, nous avons cru bon de réviser ces textes, fort importants d'ailleurs.
Par contre, les autres contributions sont inédites. Le texte de Marius Benoist, faisant partie de la section «La musique à la cathédrale de Saint-Boniface, concerts publics, 1818-1935», provient d'une causerie prononcée jadis devant les Anciens du Collège de Saint-Boniface. Quant aux souvenirs de Marius Benoist («Souvenirs d'une vie musicale...»), dArmand LaFlèche, de Roland Mahé, de Pauline Boutal, de Gabrielle Roy et de Martial Caron, S.J., ils ont été sollicités expressément.
À noter que les témoignages du Père Caron, de Mme Boutal et de M. Mahé, rédigés d'après des interviews, reflètent les opinions et la mémoire de leurs auteurs ainsi que la curiosité de l'intervieweur. Remarquer aussi qu'afin de conserver l'aspect interview-monologue nous avons respecté, dans les textes de M. Mahé et du Père Caron, l'utilisation courante qu'ils font, dans leur français parlé, du «on» familier, signifiant «nous».
De plus, il est nécessaire de distinguer le style oral des interviews qui est plus spontané, et le style littéraire des textes rédigés par leur auteur.
Chapeau bas ne présente pas un historique exhaustif de la vie théâtrale et musicale du Manitoba français. Il se concentre presque exclusivement sur la ville de Saint-Boniface. Même si Saint-Boniface est la capitale, le berceau, du Manitoba français, d'autres facettes méritent notre attention. Espérons que la diversité des souvenirs laissera entrevoir la véritable étendue de ces activités, et qu'elle amènera d'autres témoins à livrer leurs souvenirs, d'autres historiens à pousser plus loin la recherche.
Le théâtre
Le théâtre français du Manitoba retrace ses origines aux contes des Voyageurs et des Métis. Nous lui trouvons aussi une première expression dans les déclamations des élèves des premières écoles de la Rivière-Rouge. N'est-ce pas que, traditionnellement, l'une des premières fonctions du théâtre, est de raconter une histoire? Pareillement, la récitation et l'interprétation du texte sont élémentaires à la scène, même lors des représentations les plus raffinées.
Les Surs Grises (arrivées à la Rivière-Rouge, en 1844, pour se charger de l'enseignement) ajoutèrent à cette fonction des déclamations, regroupant celles-ci en forme de séances. Cela prêtait aux enfants l'occasion d'offrir, périodiquement, hommage à leur évêque.
Il semble que cette coutume fut inaugurée le 12 février 1846 et reprise quatre années plus tard. L'importance de ces événements nous pousse à citer au long les Chroniques des Surs Grises :
«Le 12 février [1846] est un grand anniversaire ignoré probablement de plusieurs; elles le signalent, nos chères surs, à leurs écoliers et écolières. À pareille époque, naquit leur premier pasteur, le vénérable évêque de Saint-Boniface. Ce grand jour ne peut passer inaperçu. Il faut que les agneaux bondissent de joie et d'allégresse autour de la houlette. Une fête est inaugurée; les parents invités accourent en grand nombre. Dans un dialogue délicatement inspiré, les enfants s'entretiennent des grandeurs de l'épiscopat et des devoirs, des honneurs à rendre a ceux qui sont revêtus de cette dignité. On fait des rapprochements, d'heureuses allusions amènent le nom du bon pasteur sur les lèvres enfantines. Qui peut méconnaître l'apôtre de Saint-Boniface? L'assistance s'attendrit. De douces larmes témoignent de l'affection et de la reconnaissance pour leur premier pasteur et missionnaire. Monseigneur Provencher accepte ces louanges des enfants, non pas pour l'encens qu'il en reçoit, mais pour l'appréciation qu'il peut faire de l'excellent résultat qu'apporte chez eux la formation de l'esprit et du cur; ... »
Quatre ans plus tard, les Chroniques rapportent les faits suivants : «Nos surs voulurent que leurs élèves fêtassent, cette année encore [1850], l'anniversaire du baptême de leur saint évêque. Cette fête du 12 février, avait la préférence sur plusieurs autres de Sa Grandeur, parce que, à cette époque les élèves étaient plus nombreuses en classe et que leurs parents revenus de leurs chasses et voyages pouvaient y assister; sans s'en douter, ils recevaient de la bouche de leurs enfants, des leçons de respect et de reconnaissance envers l'épiscopat et le sacerdoce. Une adresse, un dialogue, un chant de circonstance exprimaient à Sa Grandeur les sentiments de vénération et de gratitude, que tous, petits et grands, lui portaient à l'envi. Monseigneur accueillit avec une bonté touchante, ces témoignages de la piété filiale, bénit l'assistance, puis, donna un grand congé à maîtresse et élèves1.»
Un autre passage des Chroniques, celui du 7 novembre 1867, indique que les séances prirent assez tôt une certaine envergure. Une des religieuses du couvent étant malade, Mgr Taché (le successeur de Mgr Provencher) «ne voulut pas que l'on y fit de représentations dramatiques, ni autre chose que l'examen des matières classiques2».
Au collège des garçons, qui se développa de façon plus marquée après 1858 date de l'inauguration du nouveau bâtiment , les Pères et prêtres enseignants emboîtèrent le pas. L'une des premières séances eut lieu en 1867. Le 6 août, le Père Joseph-Charles Camper, O.M.I., écrivant à Mgr Taché qui séjournait à Rome, décrivait ainsi l'événement :
«Monsieur Dugast [sic] a terminé l'année scolaire jeudi dernier par un petit examen public qui a bien réussi. Cet examen a été suivi de la représentation de deux petites pièces, l'une anglaise, l'autre française, parfaitement exécutées. Pour la pièce anglaise, je ne suis pas juge, je vous rapporte sa renommée. Ceux qui pouvaient en juger ont été très contents. La française était cette même pièce que vous avez vu jouer avant votre départ [avril 1866], mais bien mieux exécutée. La séance a été terminée par la distribution des prix.»
La Table des matières de Chapeau bas donne la chronologie de l'histoire du théâtre chez nous. Pour débuter, Jean-Joseph Trudel se penche sur la période 1871-1898 : «Le Théâtre et la musique dans les institutions enseignantes de Saint-Boniface». Il commence, comme le fit l'hebdomadaire Le Métis, du 19 juillet 1871, en signalant le drame L'Expiation, présenté au Collège par le Père Joseph-Théophile Lavoie, O.M.I. C'est la première pièce que relève le premier journal du Manitoba publié en français. Trudel traite ensuite du théâtre dans les écoles de Saint-Boniface et de Winnipeg, soit le pensionnat des Surs Grises et les académies Provencher, St. Mary's et Saint-Joseph.
Dans un second temps, il traite de la vie théâtrale laïque de Saint-Boniface et de Winnipeg. Apparaissent le Club dramatique de l'Union des secours mutuels, le Cercle littéraire Provencher, et le Club dramatique de Saint-Boniface. Suivent des exemples de théâtre à domicile, et le théâtre non moins actif dans les paroisses de la campagne, depuis 1889 jusqu'à 1898.
Trudel continue dans «Souvenirs du Collège...» en se concentrant sur la période 1901-1910. Faisant appel à ses souvenirs de collégien, il donne force détails sur les soirées théâtrales et scientifiques, et sur les concours de déclamation. Les programmes soulignent un fait peu connu, celui de l'existence simultanée, à cette époque, d'un cours français et d'un cours anglais, au Collège de Saint-Boniface. Enfin, Trudel mentionne, parmi les cercles locaux, l'Union Sainte-Cécile, bien active vers 1906.
Pauline Boutal poursuit cette ébauche. En puisant à même ses souvenirs, elle parle du Club La Gauloise, du Club dramatique français de Winnipeg, de la troupe l'Aiglon et de la Société dramatique Langevin. Mais, elle livre surtout ses souvenirs du Cercle Molière, auquel elle donna elle-même vie, appui et inspiration depuis sa fondation en 1925. D'un intérêt particulier sont les pages qu'elle consacre au fondateur du Cercle, André Castelein de la Lande, ainsi qu'à son successeur, Arthur Boutal. Directrice du Cercle depuis 1941, Mme Boutal rappelle les succès remportés par la troupe au Festival national d'art dramatique, sans oublier certains moments cocasses du Festival ou des tournées organisées pour venir en aide à lhebdomadaire <i>La Liberté et le Patriote.
Gabrielle Roy et Armand LaFlèche complètent les propos de Mme Boutal en livrant leurs souvenirs d'anciens comédiens. Avec tendresse et humour, ils font revivre leurs débuts sur la scène : entre autres, le professeur LaFlèche, par l'anecdote de sa blonde chevelure de gamin; et Gabrielle Roy, la romancière, par le souvenir toujours douloureux de ses durs sabots de Quédonec.
Ces deux anciens rappellent la participation du Cercle au Festival d'art dramatique. LaFlèche raconte ses souvenirs du théâtre au Collège de Saint-Boniface; des tournées de <i>La Liberté et le Patriote</i>; et du théâtre des Anciens du Collège. Il nous parle plus particulièrement du Cercle Molière et des rôles qu'il y interpréta de 1948 à 1974.
Reprenant la chronologie là où s'arrêtait Trudel, le Père Martial Caron, S.J., brosse un tableau du théâtre au Petit Séminaire et au Collège de Saint-Boniface de 1913 à 1945. Comme fond de scène, il rappelle la tradition théâtrale dans les collèges des Jésuites, au Québec. Bien qu'il n'ait pas conservé de spicilège, précise-t-il, il y va de sa vive mémoire, repassant à tour de rôle le théâtre des collégiens anglophones, les tournées du Collège et le théâtre des Anciens.
Le théâtre français évolua à Saint-Boniface de façon sûre et constante grâce au Cercle Molière. Roland Mahé, membre de la troupe depuis 1961 et son directeur depuis 1968, partage avec nous ses expériences de décorateur, de jeune comédien et de metteur en scène. Il explique comment s'est effectué le renouvellement du Cercle par suite des efforts de Pauline Boutal et de Régine Marsh. Il identifie les récentes périodes du Cercle, caractérisées par le choix des pièces, les locaux et les comédiens. Enfin, il réfléchit sur l'avenir en ce qui concerne tant les comédiens francophones que le théâtre français en général. Pour ce faire, Mahé fait état du Festival théâtre-jeunesse, fondé en 1969, et de l'émission télévisée, <i>Les Outardes</i>. À son avis, ce sont là des moyens d'assurer une relève au Cercle Molière et d'accroître, pour les comédiens du Cercle, les occasions d'exercer leur métier en français.
Les commentaires de Roland Mahé datent de 1974. Soulignons qu'en 1980, le Festival théâtre-jeunesse fêtait son 10e anniversaire et débordait déjà les frontières provinciales : l'Alberta et la Saskatchewan y participait. C'est de bon augure.
D'autres émissions télévisées ont succédé aux <i>Outardes</i>. Elles ne furent pas nombreuses, mais notons Le Réveillon chez le vieux La Boucane, écrite par Jean-Guy Roy et Claude Dorge, émission qui fut diffusée sur les ondes du réseau national de la télévision d'État durant les Fêtes de 1978. Filmé dans une ancienne cabane métisse (restaurée par l'artiste franco-manitobain Réal Bérard), ce conte du siècle dernier entrait tout de go dans l'art de notre temps. Les traditions du siècle dernier vivaient à l'ère des médias.
Comme nous le soulignions, il existe bien d'autres facettes à la vie théâtrale au Manitoba français. Il y eut l'apport considérable des Surs Grises en leurs maisons d'enseignement. Tout aussi importante est la contribution des Surs des Saints-Noms de Jésus et de Marie qui les remplacèrent dans ces écoles, à Winnipeg, en 1874; à Saint-Boniface, en 1893. Ainsi perpétuèrent-elles la tradition qu'avaient établie leurs devancières, présentant, en français, des sketches, des saynètes, voire des pièces en trois ou cinq actes, avec un succès que relevèrent les journaux de l'époque.
Cela se continua jusqu'en 1916 à la St. Mary's Academy de Winnipeg, tandis qu'à l'Académie Saint-Joseph de Saint-Boniface, la tradition se maintint jusqu'en 1967, l'année de la fermeture de l'institution. Parmi les religieuses responsables de la mise en scène, à Saint-Boniface, mentionnons Sur Luc d'Antioche (de 1910 à 1940) et, de 1945 à 1966, les Surs Gilles-de-Saint-Joseph, Léon-de-la-Croix et Marie-du-Saint-Esprit, laquelle reprit son nom, Madeleine Parent. Sur Léon-de-la-Croix, maintenant décédée, naquit Bernadette Roy. Elle était la sur de Gabrielle Roy4.
Les Pères Oblats de Marie-Immaculée et les Missionnaires oblates du Sacré-cœur et de Marie-Immaculée contribuèrent aussi grandement au théâtre français du Manitoba en leurs institutions respectives du Juniorat de la Sainte-Famille, de l'École normale, de la Maison-Chapelle et de l'École ménagère.
Un autre aspect, qu'il faudra approfondir un jour, est l'activité théâtrale des paroisses rurales. Comme le note Trudel dans le deuxième article du présent ouvrage, les centres ruraux présentèrent des séances dramatiques et musicales dès 1889. Il reste à voir cependant s'il n'y en eut pas avant cela même, car il existait des écoles rurales depuis au moins 1864.
On n'a qu'à consulter les annales que tenaient, jour après jour, les communautés enseignantes, pour dresser une liste des pièces de théâtre données dans les couvents ou les écoles dirigées par des religieuses. Des cercles dramatiques paroissiaux ne tardèrent guère à emboîter le pas, si bien que les séances paroissiales marquèrent, elles aussi, les anniversaires et les fins d'année scolaire. Trudel en trace le mouvement jusqu'en 1898. De l'activité des années suivantes, relevons, entre autres, que le 1er juillet 1902, les élèves du couvent de Saint-Jean-Baptiste, interprétèrent Le Martyre de Sainte Agnès, pour fêter le 25e anniversaire de leur paroisse5.
Le Père Caron, Mme Boutal et le professeur LaFlèche ont à tour de rôle raconté leurs souvenirs des tournées dramatiques de La Liberté et le Patriote et du Collège. Leurs témoignages semblent indiquer que c'était habituellement les groupes de Saint-Boniface qui allaient en tournée dans les campagnes. Cependant, le 12 avril 1929, les élèves du couvent de Saint-Pierre-Jolys, offrirent un plaisir «inédit» aux bonnes gens de Saint-Boniface. En présentant à l'Académie Saint-Joseph la pièce qu'elles avaient précédemment jouée chez elles, les jeunes filles inversèrent l'ordre habituel des tournées6. Un article, publié dans La Liberté, explique que Mgr Wilfrid Jubinville, curé de Saint-Boniface, ayant admiré la pièce, De toute leur âme, lors de sa présentation à Saint-Pierre-Jolys, «fut si vivement frappé des leçons que ce drame pouvait comporter pour une population comme la nôtre», écrivait le correspondant de Saint-Boniface, «qu'il a immédiatement sollicité une répétition au bénéfice de sa paroisse7».
Nous ignorons si la pièce, un drame social et religieux touchant la lutte entre patrons d'usines et ouvriers, améliora de beaucoup le sort des paroissiens...
Deux autres séances, présentées à Saint-Pierre-Jolys, l'année suivante, font soupçonner que les organisateurs du théâtre en milieu rural prenaient leurs responsabilités au sérieux. C'est en effet tout un programme idéologique qu'affiche le choix des pièces présentées à l'occasion des noces d'argent sacerdotales du curé de l'endroit, l'abbé Adonias Sabourin. Le 2 juin 1930, les élèves des deux écoles du village présentaient une saynète, Aux célestes parvis, tandis que les élèves anciennes et actuelles du couvent interprétaient Vers la lumière (ou Marie-Madeleine), un drame lyrique en trois actes de L.-B. de Laval. Le lendemain, les membres de l'A.C.J.C. affrontaient à leur tour le public en présentant Monsieur l'inspecteur, comédie en un acte, et La Victoire de la terre, drame social rural en trois actes, de l'abbé L. Mugnier.
Nous trouvons là toutes les préoccupations de la vie paroissiale d'alors : la religion, l'école et la terre. La religion, par le repentir et le paradis. Admettons que ce sujet était de circonstance. L'école, par l'inspecteuren réalité un personnage souvent redouté au moment où l'on enseignait le français en dépit de la loi scolaire. Et, la terre victorieuse, cette terre par laquelle les Canadiens français devaient assurer la survivance de leur culture et de leur foi.
Une parole du curé Sabourin, citée dans le programme du 3 juin, abonde dans ce sens : «Parents chrétiens, si vous avez à cur les intérêts spirituels et corporels de vos enfants, attachez-vous à la terre et efforcez-vous d'inculquer cet amour dans l'âme de vos descendants8.» On se croirait aux soirées-discussions du Cercle littéraire Provencher où les membresdes citadinsfavorisaient l'agriculture au détriment du commerce et de l'industrie. C'était vers 1882.
© Les Éditions du Blé, 1980.
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